Pourquoi j’ai décidé de jeter la moitié de mes affaires

Ne vous en faites pas, j’ai encore de quoi m’habiller normalement ! Si je vous ai attiré avec ce titre un peu racoleur, sachez que je ne vous mens pas (trop): je ne sais pas si j’ai exactement jeté la moitié de mes affaires, mais je sais que ces dernières semaines, la fibre du tri s’est emparée de moi et que j’ai beaucoup jeté de choses et habits que je ne portais pas.

Le fait que je viens de finir la série de Marie Kondo sur Netflix y est peut-être pour quelque chose, mais j’ai aussi pris conscience ces derniers mois de la façon affolante à laquelle nous consommions : vêtements, maquillage, accessoires, électronique… la mode et l’obsolescence programmée nous poussent sans cesse à racheter encore et encore, sans réutiliser ce que nous avons déjà.

Cela fait quelques mois déjà que j’ai grandement freiné ma consommation de fringues (et sinon j’achète un peu en friperie ou seconde main), et que je tente de nouvelles associations avec ce que j’ai déjà.

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Alors les épisodes Netflix de Marie Kondo sur le rangement ont forcément trouvé leur écho en moi : bien que mon appartement ne soit pas en aussi piteux état que ceux présentés, j’avais moi aussi beaucoup de « bordel caché », dont au final je n’avais pas besoin car je ne l’utilisais pas.

Le premier tri : les vêtements


Après mes 7 déménagements d’étudiante et le divorce de mes parents, j’avais déjà dû me séparer d’un nombre incalculable de fringues datant du collège, lycée etc, mais il me restait encore des vêtements que je ne portais pas dans mon dressing actuel. Des vestiges du passé que j’avais sauvé espérant les reporter (spoiler alert : et bah non en fait), des vêtements que je n’avais pas réussi à revendre en vide grenier… j’ai réussi sans trop de mal à me séparer d’eux – en leur disant merci avant, de rien Marie Kondo. Leur dire au revoir ne m’a rien coûté, et je savais que je faisais pour le mieux sachant qu’ils encombraient ma garde-robe inutilement. J’ai fait un petit tour à Humana (magasin caritatif de vêtements de seconde main) pour les donner et reçu un bon d’achat chez eux en échange ; génial !

Le second tri : le « bordel caché » ou « miscellaneous items »


La seconde partie a été un peu plus compliquée : j’ai souhaité jeter un coup d’oeil dans ma boîte à souvenir. Ma boîte faisant la taille d’un mini pouf et étant assez grande pour contenir la plupart de mes sacs je pense… Dedans, livres, papiers, cartes, câbles et bazar en tout genre s’entassaient désespérément attendant que je leur donne une seconde vie (ou pas). J’ai commencé par trier les choses selon leur nouvelle fonction : à jeter, à ranger ailleurs, à organiser, à utiliser.

Je n’ai pas eu de mal à trier les choses dont j’étais sûre d’utiliser ou de vouloir conserver, mais le « à ranger ailleurs » et « à jeter » m’ont causé plus de remue-méninges. « Suis-je SÛRE de vouloir jeter ce livre que j’ai commencé à lire mais qui ne m’a pas plu ? » « Où ranger ces photos que j’aime beaucoup mais que je ne veux pas afficher au mur ? »

Pour finir de me décider, je me suis forcée à me projeter avec tous ces objets dans le futur, et à revoir leur valeur sentimentale à chacun. C’est ce qui je pense aide le plus : utiliserais-je VRAIMENT cet objet dans les mois à venir alors que je ne l’ai jamais touché ? Est-ce que cet objet a une valeur sentimentale importante ?

Au final, j’ai jeté bien plus que je ne le pensais, mais ai quand même moins vidé ma boîte qu’espéré. J’ai eu un peu de mal à me dire où jeter des choses non recyclables (ours en peluches, vieux câbles et autres électroniques) mais je me suis au final dit que la rue était le meilleur endroit pour les faire disparaître. A Barcelone, de nombreux SDF ou personnes démunies recherchent dans les poubelles des objets pouvant être réutilisés pour s’en resservir, alors j’ai fait un petit sac avec tous ces objets impossibles à caser, et recyclé le reste dans les bacs près de chez moi.

Bien évidemment, je me suis aussi renseignée sur les points de recyclage d’objets spéciaux (qui se trouvent principalement en déchetterie) et c’est ce que je vous invite à faire si vous ne vivez pas dans une grande ville.

Lire mon article sur Mon chemin vers le Zéro Déchet

A venir : la salle de bains

Après ces deux épisodes de tri importants, je me sens plus légère. Je sais que ce que je possède est essentiel pour moi (utile ou sentimental) et je ne me sens pas perdue au milieu de toutes mes possessions.

Le dernier endroit que je n’ai pas touché encore et qui me semble important de trier également est la salle de bains. Je sais posséder de nombreux produits neufs non utilisés, de nombreux produits ouverts mis de côté, et j’aimerais savoir sur le bout des doigts ce que j’ai pour ne rien laisser périmer. Je n’achète plus rien en beauté depuis des mois, mais j’ai reçu tant de produits récemment (on ne s’emballe pas, de proches, pas de marques hein !), que je sais ce tri nécessaire. Je me suis déjà fixée une date pour le faire, et en attendant, je profite de savoir où sont les choses et que je les utilise toutes !

Cet article vous a plu ? Laissez un petit commentaire et dites-moi si vous aussi, vous vous êtes transformé en Marie Kondo !

2 réponses à “Pourquoi j’ai décidé de jeter la moitié de mes affaires”

  1. Tu as eu bien du courage de faire tout ce tri, mais je t’admire ! Je suis dans la même démarche que toi, d’essayer de moins consommer de fringues, de faire plus attention à ce que je veux vraiment.
    J’essaye de vendre des vêtements que je ne veux plus sur Vinted notamment, mais il m’en reste encore pas mal. Et j’ai découvert récemment une application (Geev) qui permet de donner des choses qu’on ne veut plus. Je pense que je vais essayer, surtout pour les objets qu’on ne sait pas ou jeter, et qui ferait peut-être des heureux.

  2. Hello ! Ce n’est pas facile de faire ce gros tri, personnellement je le fais à chaque saison quand je rentre ou ressors vêtements d’hiver et vêtements d’été. J’ai fais un gris tri mais il reste quelques pièces que je ne porte plus mais que j’ai beaucoup aimé et il m’est difficile de m’en séparer. Sinon j’achète plus utile et moins futile avec des indémodables.
    A très vite,
    Theodora

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